Aimons Saint-Gratien en val d'oise

Les personnages

Photo source BNF/Gallica

Philippe Rousseau

Philippe Rousseau est né à Paris en 1168. Elève de Gros et de Victor Bertin, il débute par peindre des paysages. D’un genre froid et académique, ils obtiennent aucun succès. L’artiste change alors de voie et s’adonne, à partir de 1844, à la peinture des animaux et aux natures mortes. Ce sont ces œuvres qui lui donnent la gloire. Observateur spirituel de la vie animale et coloriste vigoureux, ses tableaux de genre représentent de la manière la plus comique la vie des bêtes. Le Rat de ville et le Rat des champs (1845), que Théophile Gautier considère comme un chef-d’œuvre, ont consacré sa renommée dès les débuts de sa nouvelle passion.

Parmi ces tableaux animaliers, il faut citer : le Chat et le Vieux Rat (1846) ; la Taupe et le Lapin (1847); Cigogne faisant la sieste (1855) et le Singe photographe (1866). Se consacrant ensuite aux natures mortes, il exprime alors le meilleur de son talent par la puissance du rendu, la couleur chaude et sobre et l’exécution large. Citons en ce domaine Fleurs d’été (1868); Premières Prunes et Dernières Cerises (1870); les Fromages (1875), etc. Très estimé de son temps, ses œuvres entrent dans les collection de nombreux riches acquéreurs dont la princesse Mathilde et de Napoléon III.

Philippe Rousseau habita semble t’il à Saint-Gratien, en haut de l’avenue de Soisy (aujourd’hui avenue Danielle Casanova), dans une maison à tourelle faisant l’angle avec la rue de l’Etang (aujourd’hui rue sœur Angèle). Peu de documents en notre possession confirment cette information. Nous sommes donc interressé par tous les détails que les visiteurs de ce site pourraient nous fournir.

Philippe Rousseau meurt à Acquigny (Eure), le 5 décembre 1887. Confortant l’idée que le peintre vécu un temps à Saint-Gratien, le journal Le Gaulois publiait la dépèche suivante “Hier à onze heures, ont été célébrées, dans la petite église de Saint-Gratien, les obsèques de M. Philippe Rousseau, le peintre auquel notre collaborateur Fourcaud a consacré, hier, un article. Rousseau est mort à Ecquigny, et un service a été célébré dans l’église de ce village, qu’il habitait depuis quarante ans. A l’issue de cette cérémonie, le corps a été transporté à Saint-Gratien, où il a été exposé en chapelle jusqu’à hier matin. M. le curé de Saint-Gratien a donné l’absoute.”

Maison dans laquelle on suppose que Philippe Rousseau a véçu (angle de l'avenue Danielle Casanova et de la rue Soeur Angèle).