Aimons Saint-Gratien en val d'oise

Patrimoine Visible

Les cimetières

Jusqu’en 1822, le cimetière entourait l’église, au centre du village. Il fut, à cette date, déplacé vers la rue d’Épinay (aujourd’hui, rue du Général Leclerc).
La guerre franco-allemande de 1870 amèna son lot de victimes, principalement le 30 novembre 1870, llorsque es troupes françaises lancèrent un assaut victorieux sur Épinay-sur-Seine. Les soldats décédés des deux camps furent inhumés dans ce second cimetière.

Lors du conseil municipal du 10 août 1873, le maire de la commune rappella que, d’après le traité de Francfort, le gouvernement français était tenu d’acquérir les sépultures des soldats ennemis en concession perpétuelle. En conséquence, le cimetière devenant trop petit, il fut décidé de la création d’un nouveau cimetière rue d’Ermont, toujours en usage aujourd’hui. Le transfert de nombreuses tombes et monuments funéraires, dont celui des soldats prussiens, débuta en en octobre 1874.

Dans l’actuel cimetière (vu ci-dessus depuis la rue de l’Avenir) plusieurs éléments rappellent les victimes des guerres :

  • Le monument aux morts avec une liste de 176 noms (reprise ici),
  • La stèle à la mémoire des cinq FFI tombés à Creil le 31 août 1944, inaugurée le 18 juin 2003,
  • Le carré des corps restitués aux familles (douze personnes),
  • La tombe collective des 67 soldats prussiens tués en 1870 et 1871,
  • Trois sépultures des soldats du corps expéditionnaire russe de la première guerre mondiale. Décédés à l’hôpital militaire russe qui s’était installé dans le château de la princesse Mathilde, ils sont inhumés avec la mention Mort pour la Patrie et non Mort pour la France.

Ce cimetière a fait l’objet de deux extensions, en 1973 puis en 1981. Un colombarium a été construit en 2001.

Gratien en 1910. On y voit la présence de l'ancien cimetière à côté de l'abreuvoir de la rue d'Epinay.