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La statue en 1997 |
Lorsqu'elle présente le parc de la princesse Mathilde dans la Revue du XIXe siècle (p. 393), Marc de Montifaud décrit dans les détails les pelouses et les allées. Elle précise : Plusieurs groupes de marbre, entre autres une Andromède, signée Francheschi, d'une facture largement comprise, d'une conception neuve, d'un cachet palpitant d'intérêt; les contractions des muscles qui se tordent sous les chairs, au sein de ce paysage éclatant, sont d'un invincible effet. Tout autre qu'un amateur d'élite eût donné la préférence à l'une de ces riantes personnalités du poème des jardins, faune railleur, satyre endormi, chasseresse aux courbures sveltes. Mme la princesse Mathilde a préféré inaugurer l'entrée de son habitation par ce grave incident d'un récit chanté par le pasteur des vallons de la Béotie. Aujourd'hui, cette statue est toujours visible dans un jardin, à l'angle de l'avenue Terré et l'avenue Gabriel Péri. Louis-Julien (dit Jules) Franceschi (1825-1893) fut un élève de François Rude. Médaillé en 1861, 1864 et 1869, et Chevalier de la Légion d'Honneur en 1874, il exposa plusieurs œuvres au salon de Paris à partir de 1848. Ses œuvres sont aujourd'hui conservées dans de nombreux musées dont ceux d'Amiens, Besançon, Nîmes, Paris (Comédie Française), Reims et notamment à Troyes, dans sa région d'origine. Selon la mythologie grecque, Andromède, enchaînée pour être livrée au monstre suscité par Neptune, attend d'être délivrée par Persée. |
La statue en 1989 |