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Des gratiennois se souviennent et racontent comment ils ont vécu cette période unique de nos vies...
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Jusqu’en 1822, le cimetière entourait l’église, au centre du village. Il fut, à cette date, déplacé vers la rue d’Épinay (aujourd'hui, rue du Général Leclerc). Lors du conseil municipal du 10 août 1873, le maire de la commune rappella que, d’après le traité de Francfort, le gouvernement français était tenu d’acquérir les sépultures des soldats ennemis en concession perpétuelle. En conséquence, le cimetière devenant trop petit, il fut décidé de la création d’un nouveau cimetière rue d’Ermont, toujours en usage aujourd’hui. Le transfert de nombreuses tombes et monuments funéraires, dont celui des soldats prussiens, débuta en en octobre 1874. |
Dans l’actuel cimetière (vu ci-dessus depuis la rue de l'Avenir) plusieurs éléments rappellent les victimes des guerres :
Ce cimetière a fait l’objet de deux extensions, en 1973 puis en 1981. Un colombarium a été construit en 2001. |